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L’Histoire

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Zakros, à l’extrémité orientale de Crète, tire probablement son nom du mot préhellénique « akro » (qui signifie le bout, l’extrémité). Centre commercial important à l’ère minoenne, elle était le port via lequel les minoens réalisaient des échanges dans toute la Méditerranée orientale. Les vestiges du palais découverts au cœur de la baie de Kato Zakros revêtent une importance archéologique toute particulière.

La vie de la région suivit le déclin de la civilisation minoenne qui, selon toute probabilité, fut le résultat de l’éruption catastrophique du volcan de Thira (Santorin). Crète fut colonisée par les Achéens et, ensuite, plus violemment, par les Doriens. Lorsque ces derniers occupèrent l’île, les derniers minoens trouvèrent refuge dans la région de Zakros.

Au Moyen Âge, elle fit partie de l’empire byzantin et, avec le déclin de celui-ci, elle passa entre les mains des Vénitiens, d’abord, et des Ottomans, ensuite.

Un tournant pour la région fut marqué en 1961, année à laquelle commencèrent les fouilles systématiques qui mirent à la lumière le quatrième, du point de vue de la taille, palais minoen de Crète et fit de Zakros un site visité par des voyageurs venus du monde entier.

L’Huile d’olive

La culture de l’olivier en Crète orientale a des racines millénaires qui remontent à l’ère minoenne. Le premier objet trouvé documentant cette culture est la coupe d’offrande pleine d’olives, quasi-parfaitement préservées, trouvée dans le palais de Kato Zakros, lors des fouilles de 1963.

Le climat de la région et les réserves en eau, relativement abondantes par comparaison à d’autres régions, favorisent la prospérité de l’arbre. Les oliviers étaient des oliviers sauvages qui furent domestiqués. De nos jours, vivent encore des oliviers plusieurs fois séculaires, des 16e et 17e siècles.

Jusqu’au 19e siècle, les principales activités des habitants avaient trait à l’élevage et à la culture de céréales. L’huile d’olive produite dans des moulins à huile primitifs était destinée à la consommation de la famille. Le premier tournant dans l’oléiculture est marqué dans les années 1830-40, comme un effet secondaire du développement de l’industrie du savon. Ce premier changement entraîne la construction de nouveaux moulins à huile et la plantation de nouvelles oliveraies. Au début du 20e siècle, le commerce de l’huile se développe. Le second tournant est marqué après la première guerre mondiale. Des étendues entières sont défrichées, l’on utilise des engrais et l’on applique les pulvérisations contre la mouche de l’olivier. En 1948, la Coopérative Oléicole de Zakros est fondée et, en 1949, la première usine moderne de traitement de l’olive ouvre ses portes. L’amélioration et la création de réseaux routiers et la modernisation des réseaux d’irrigation renforcent l’économie agricole locale et l’oléiculture devient une monoculture à partir des années 1960. Aujourd’hui, dans la région de Zakros, près 260 000 oliviers, exclusivement de la variété « Koroneiki », occupent environ 1 000 hectares. La production annuelle s’élève à 850 tonnes d’huile d’olive vierge extra, de très faible acidité, aux arômes riches et aux excellentes caractéristiques organoleptiques et chimiques.

L’huile de Sitia est reconnue comme une des meilleures de Méditerranée. Des producteurs locaux se sont distingués dans des concours internationaux et c’est l’unique huile qui a remporté la qualification AOP (Appellation d’origine protégée) sur le marché du Japon.

Toutefois, les défis ne manquent pas. Le changement climatique et la baisse dramatique de la pluviosité, combinés à la culture intensive, épuisent l’aquifère anciennement riche et devient une menace essentielle contre l’avenir de l’oléiculture dans la région. En outre, la récente décision de la Commission européenne autorisant l’adjonction artificielle de phénols (c’est-à-dire, des substances bénéfiques contenues dans l’huile d’olive) dans les huiles de graines crée des conditions de concurrence déloyale pour les oléiculteurs.

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La Nature

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La région de Sitia – Itanos – Zakros est qualifiée par l’UNESCO comme « Géoparc de Sitia ».  Elle inclut les zones de Sitia, Itanos, Lefki et les zones côtières, du Nord au Sud, de Zakros, Palaikastro, Ziro, Werokambos, Sitanos et Karydi.

Le Géoparc de Sitia contient un riche patrimoine géologique qui inclut les nappes alpines basales de Crète. En outre, de grandes séries de nappes sédimentaires postalpines et, notamment, des roches du miocène, du pliocène et du pléistocène. 

Au sein du Parc, plus de 100 géotopes sont enregistrés. Il s’agit de sites importants du point de vue géologique et de monuments du patrimoine géologique où apparaissent des roches et des sites riches en fossiles, accessibles aux visiteurs qui suivent les sentiers indiqués. Les écosystèmes de la région sont principalement des maquis, la végétation de petite taille principalement composée de garrigue, de plantes aromatiques et les invertébrés, reptiles et mammifères vivant dans ces zones. L’on ne trouve pas de grands systèmes forestiers ou de groupes d’arbre, à l’exception de la forêt de palmiers de Vaï où domine le palmier de Théophraste et les groupes de chênes, de platanes et de caroubiers, dans les gorges et les ravins.

En raison de sa situation géographique particulière, la région accueille un grand nombre des animaux caractéristiques de l’île et, notamment, des oiseaux migrateurs. Vingt espèces d’oiseaux parmi celles observées dans la région (migrateurs ou pas) figurent dans le Livre rouge des vertébrés menacés de Grèce. Parmi les mammifères, 14 espèces sont enregistrées dans le Parc, dont quatre sont des cétacés, le dauphin souffleur et le phoque méditerranéen protégés, le dauphin bleu et blanc et le dauphin commun. Parmi les mammifères terrestres, l’on trouve le lapin, le furet, la fouine, le blaireau. Dans les grottes, l’on trouve également des chauves-souris Pipistrellus savii, une espèce protégée. Bon nombre des huit espèces de reptiles et deux des trois espèces d’amphibies de la région figurent dans la liste de la directive 92/43/CEE et de la Convention internationale de Berne.

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Activités & Tourisme alternatif

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Notre région est dotée de splendides plages, sans trop de monde. Certaines d’entre elles, vierges de toute intervention humaine, sont accessibles uniquement à pied.

De nombreuses possibilités de randonnée s’offrent aux amateurs, surtout pour traverser les nombreuses gorges et ravins qui ne présentent pas de difficultés particulières, sur le plan technique. Les plus importants sont ceux de Chochlakies qui, après une heure de marche aboutit à une magnifique plage déserte, et la gorge impressionnante de Kato Zakros ou « Gorge des morts ». À son entrée, il y a un terrain d’escalade sur roche calcaire avec des grappins permanents.

Les grottes de la région se prêtent à la spéléologie. À Sitia, il existe l’Association d’escalade qui organise des randonnées, la traversée de gorges et des activités de spéléologie.

La baie de Kouremenos est une destination de réputation internationale pour les amateurs de la planche à voile. Les conditions y sont souvent excellentes pour pratiquer la discipline : vents forts et faibles vagues.

Sur le site web du Géoparc de Sitia, le visiteur trouvera des itinéraires à réaliser à vélo et à combiner avec la visite de sites présentant un intérêt géologique.

La région de Sitia présente un grand intérêt géophysique et culturel et est une destination indiquée pour les amateurs de la nature, de l’authenticité et pour ceux qui souhaitent connaître le véritable mode de vie crétois.

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Si vous vous trouvez dans les environs, n’hésitez pas de nous contacter.

Nous nous ferons un plaisir de vous aider à découvrir les beautés secrètes de notre pays !

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